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13 septembre 2015 7 13 /09 /septembre /2015 10:17

Un atelier d'écriture vraiment plaisant, bien préparé, qui ne requiert pas de connaissances préalables sur Marcel Proust mais permet des échanges vraiment féconds est réalisé ici :

17 OCTOBRE 2015 L'ATELIER PROUST : "A la Recherche du petit Marcel" au cœur du premier royaume de Marcel Proust, Illiers-Combray (près de Chartresà, où se trouve la Maison de la Tante Léonie.
* Reportage sur l'Atelier d'écriture "À la Recherche du petit Marcel qui s'est déroulé à Illiers-Combray le 27 juin dernier
* ATELIER "UNE VIE : NOUVELLES"
Biographie, autobiographie en atelier d’écriture créative

Voilà, le relais est passé, merci à Renée et à toutes ses plumes !

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12 septembre 2015 6 12 /09 /septembre /2015 10:22
Rail of death in Auschwitz-Birkenau
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3 septembre 2015 4 03 /09 /septembre /2015 09:42

J'ai fait état, ici, de mon désappointement par rapport à la plate-forme "overblog" : non seulement il faut dorénavant payer pour éviter la publicité, mais encore le service est bien moindre : impossibilité d'à la fois justifier un texte et ajouter des photos, maniabilité réduite (déjà que, avant, c'était pas terrible...) de l'emplacement de ces photos sur la page, bref, une plate-forme qui semble plus dédiée à des utilisateurs "familiaux", "grand public", qu'à des mordus des mots et des images... D'ailleurs, des écrivains comme Eric Chevillard n'ont-ils pas déserté les lieux ?

J'étais donc, ces derniers temps, fort morne, et je me traînais pour écrire, au lieu de l'ancienne allégresse qui me portait ici. Soupir. Mais bon : Clopin avait tellement insisté pour que je conserve ce blog, allant jusqu'à lui-même payer l'abonnement...

Ce qui me rendait encore plus coupable de ne plus l'alimenter régulièrement.

C'était moche, non ?

Mais voilà qu'une lueur d'espoir s'amorce, en la personne du frère du Clopinou, le grand Antonin. De retour d'exploit (un an consacré à un tour du monde, voir le blog "l'aventure en short" en cliquant sur le côté), le jeune ingénieur informaticien s'accorde encore un ou deux mois avant de courir chercher du travail. Génération oblige, le jeune couple n'envisage pas une seconde de limiter ses recherches à la France : n'importe où en Europe fera l'affaire, puisqu'à deux heures d'avion seulement de Paris...

J'ai donc l'espoir qu'avant l'envol pour Berlin ou Copenhague, Antonin pourra m'aider à mettre en place un site où je pourrais de nouveau, avec le plaisir que cela comporte, m'ébrouer tout à loisir...

faut juste que je le "chope" entre deux déplacements, ce qui n'est pas simple ! Allez, bon, l'espoir fait vivre, non ?

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26 août 2015 3 26 /08 /août /2015 13:31
très beau !

très beau !

En Marcel...

Mais non, nous n'étions pas vêtus de tee-shirts sans manches : nous aurions pu, mais c'était bien plus Marcel (Proust !) qui nous réunissaient ce week-end là. Lecteurs de la Recherche ou pas, simple visiteuse du blog de Pierre Assouline, beaubecquois et assimilés, plus le "fou de Proust" lui-même, en direct de Combray...

C'est bien sous le signe de Marcel que nous sommes partis à 5, dans la Kangoo familiale, dîner au Tréport. Il faisait beau :

(suite à demain)

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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 08:45
Les fautes de mon pays...

Ah, quelles sont jolies les fautes de mon pays... Et surtout utiles.

C'est délibérément que je vais dorénavant en commettre une, à chaque fois que je parlerai de mon ânesse et de ma mule. Quenotte, et (peut-être) Craquotte.

Ces deux-là sont destinées à vivre ensemble, et je n'ai pas envie de préciser, à chaque fois, ce qui les différencie...

Alors voilà : ce seront mes équidéEs, et puis c'est tout...

D'autant qu'elles s'entendent à merveille. Dès son arrivée dans le champ du bas, la douce mais déterminée Craquotte a mis les choses au point : plus haute, plus lourde, ce serait elle qui mènerait la danse. Quenotte a été obligée de céder (ça ne lui a pas fait de mal), et désormais tout se passe au mieux.

Sauf que Quenotte commence à développer comme une dépendance : quand on vient chercher Craquotte pour commencer à la dresser (carriole, selle), la voici qui se met à beugler, pire que si on l'emmenait à l'abattoir ! Jalousie ?

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16 août 2015 7 16 /08 /août /2015 12:51

Quiconque a lu Henri Fabre respecte les insectes ,, tant l'instinct, chez ces animaux, produit des résultats étonnants, merveilleux.

Mais quiconque possède des bêtes domestiques déteste les mouches.

Il faisait si chaud, jusqu'à hier, où une bienheureuse pluie s'est abattue, rafraîchissant tout le jardin, que les mouches pullulaient.

Elles s'attaquaient aux yeux de mes deux équidées, qui, sans cesse, remuaient leurs oreilles, bougaient leurs têtes - elles devaient être épuisées à la fin de la journée. Seule l'étable et son ombre pouvaient les protéger, et encore...

Nous les avons parées d'une sorte de petit rideau tressé, sensé protéger leurs yeux fragiles. Mais à part les faire ressembler à Bob Marley, ce n'était guère effficace.

Alors nous avons acheté des voiles qui, attachés derrière leurs oreilles et descendant jusqu'aux museaux, vont protéger leurs yeux... Et leur donner l'allure de ces orientales au visage caché de gaze...

Mais mon ânesse et ma mule méritent bien cela. La mule, surtout, qui tire la lourde carriole-calèche comme un fétu de paille, et nous obéit avec douceur...

Saletés de mouches, cependant.

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8 août 2015 6 08 /08 /août /2015 23:55

Marine Le Pen a un son de voix, comment dire ? Nazillard...

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2 août 2015 7 02 /08 /août /2015 15:24
Biscotte ou Craquotte ?

Après la mort de Dagobert, notre âne, Grand Noir du Berry, qui jamais n'a failli, nous devions vendre Eloi, l'ânon orphelin.

Nous ne pouvions pas le garder : il aurait cherché à saillir sa mère. Et comme Eloi montre lui aussi, comme son père, tous les signes de l'intelligence animale et de la gentillesse, cela nous faisait peine de le castrer : un bel âne comme ce qu'il promet de devenir, un étalon "gentleman", ne rechignant pas à la besogne mais surtout doux, docile, sociable à l'extrême : non, c'était du gâchis. . .

A cela s'ajoute notre fatigue, à Clopin et à moi, d'avoir à gérer les gestations et les mises bas de Quenotte, et à vendre nos ânons. Certes, nous avons toujours réussi : mais cela demande de l'énergie, d'aller dans les foires aux ânes, de recevoir les éventuels acquéreurs, de faire les papiers et de payer les frais vétérinaires, de résoudre les problèmes des transports : bref, de gérer la chose.

Et puis il y a la problématique de notre (splendide) carriole. Un demi-tonneau avec la capote doublée de velours d'Alcantara, d'un beau rouge, qu'un grand mâle comme Dagobert pouvait parfaitement tirer, mais que Quenotte, avec sa caboche infernale, rechigne vraiment à traîner.

La conjonction de tous ces facteurs nous a amenés à accepter la proposition d'un marchand de l'Avesnois, spécialiste des chevaux espagnols. Il possédait une mule, croisement d'un baudet et d'une jument, et avait beaucoup admiré Eloi, à la foire de Beauvais, surtout quand l'ânon, précocement, (nous ne nous étions pas attendus, Clopin et moi, à ce qu'il soit chaud comme la braise !) , s'était montré plus qu'excité par la présence des femelles...

Pourquoi ne pas échanger notre ânon, dont le marchand avait besoin pour saillir des petites juments espagnoles, blanches et fines, contre la jeune mule de quatre ans, qui, déjà à moitié dressée, se montrait encline au travail, obéissante, et possédant une énergie et un allant bien supérieur à celui de notre Quenotte ?

Nous sommes allés la voir, au-dessus de Saint-Quentin (au passage, nous avons fait halte en centre ville, profitant de la splendide façade de l'hôtel de Ville, des légers carillons qui sonnent tous les quarts d'heure, du soleil, de moules-frites excellentes et de plats au maroilles. On sait vivre, quoi !) : les photos ne nous convainquaient pas, surtout à cause de la finesse incroyable des pattes de la mule.

"Des aiguilles", nous disait le marchand, "mais attention : des aiguilles d'acier".

Et c'est vrai que la mule était parfaitement équilibrée, fine et puissante à la fois, un vrai mélange des qualités de l'âne et de celles des juments. Et puis, "une gentille", comme disait son propriétaire, tout à fait sincèrement. On s'est tout de suite comprises, elle et moi...

Tope là, donc.

la seule incertitude est l'année réelle de sa naissance, qui va conditionner son nom : année des B., ou année des C. ?

En tout cas, dès la semaine prochaine, enfin je l'espère, on pourra voir dans les prés de Beaubec, à côté de la grande Quenotte de la Brande, la fine Biscotte de Malincourt...

Ou peut-être Craquotte de Malincourt...

Hi han !

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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 15:46

j'ai fait un test (façon test de Marie-Claire comme on en trouve sans les salles d'attente des médecins), pour savoir quelle citation de sagesse me correspondait;

Déjà, "citation de sagesse", franchement, fallait être foldingue pour croire à ça.

Le portrait qui en est sorti est tellement flatteur que j'en suis positivement éblouie. Tenez :

"Vous êtes curieux de tout et incroyablement observateur(trice).
Vous avez un caractère ouvert qui vous amène à vivre de belles aventures enrichissantes.
Lire et admirer des œuvres d’art vous passionnent.
Il vous faut une explication à tout et vous pouvez vous lancer dans de longues conversations afin d’étoffer toujours plus vos connaissances.
Vous aimez découvrir de nouvelles choses et votre soif de savoir semble intarissable.
Par conséquent, vous avez besoin de sortir, de voyager, d’apprendre, de communiquer.
Dès que vous vous retrouvez seul(e), vous ne perdez pas votre temps et vous en profitez pour approfondir vos acquis.
Au travail, vous n’hésitez pas à poser des questions au moindre doute afin de vous assurer de fournir un travail à la hauteur des attentes de votre supérieur.
Votre côté un peu tatillon peut agacer mais on peut vous faire entièrement confiance lorsque l’on vous confie une mission, qu’elle soit de l’ordre du professionnel ou du privé.
Bien que votre culture peut en impressionner plus d’un, vous avez un excellent contact avec les gens.
Votre entourage apprécie votre agréable présence car vous avez un tempérament adaptable et des plus sympathiques.
Vous prenez la vie du bon côté et si vous rencontrez une embûche, vous vous dites qu’il existe forcément une solution même si le contexte paraît
extrêmement complexe.

Ben dites donc... Z'ont oublié de dire que mes chevilles allaient forcément enfler. Et puis me donner l'explication : si je correspond à ce portrait mirifique, pourquoi tant de gens ne veulent pas (plus) entendre parler de moi, me rejettent, ou me considèrent avec des yeux ronds de poissons sortis de l'étang ?

Et pourquoi ai-je fait ce bon dieu de test, grands dieux ? Que je m'ennuie comme un rat mort dans ce travail (ce que le test appelle "fournir un bon travail à la hauteur des attentes de mon supérieur") n'est certes pas l'explication. Quant à "prendre la vie du bon côté", wouarf....

Si un peu, quand même...

Ah là là. Oublions, tiens.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 17:48
Les loups et les moutons à la recherche du Vivre Ensemble...

Si vous vous baladez dans la région du parc de Muniellos, et si, comme nous, vous avez la chance de passer la soirée avec Segundo, pour rentrer les troupeaux de moutons, il vous arrivera deux choses :

- un, vous allez faire des progrès à toute vitesse en espagnol

- deux, vous comprendrez que même un berger écolo de chez écolo (Segundo est le seul agriculteur en biodynamique des Asturies) ne peut pas blairer les loups, les ours, et tout ce qui menace ses bêtes.

- et ce n'est pas qu'une question de sous, ça, ce serait trop "simple". C'est qu'il est inhumain de garder un troupeau, de s'y investir, pour le voir décimé...

Segundo laisse donc à demeure, près de ses troupeaux en alpage, de vraies meutes de chiens qui lui coûtent bonbon en nourriture, à l'année. Mais c'est le prix à payer, même si, en corollaire, je vous déconseille d'aller vous promener près des troupeaux SANS Segundo. Ses chiens sont l'équivalent des gâchettes des Volfoni : ils ont leur boulot à coeur, quoi...

n'empêche que toute cette longue soirée a été remplie, à ras bord, de la fantastique beauté des lieux, et de l'harmonie qui se dégage de la relation entre Segundo et ses chiens... Vivre ensemble, c'est cela, aussi, non ?

Si vous vous b

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