En voiture, Simone...

Il me semble... Je crois bien... On dirait...  que je viens de trouver (Mais chuuutttt... N'en disons pas plus...) le titre du prochain documentaire de "Beaubec Productions", qui doit, tout le monde le sait par ici, évoquer la sauvegarde du bocage brayon, mis à mal jour après jour...

 Même si ce n'est pas, au final, le titre qui sera retenu, je suis un brin soulagée. Car le manque de titre équivalait, pour moi, à un flou dans le propos, à une indécision, un mur  brouillasseux qui m'empêchaient d'avancer. Le film doit évoquer la "haie", déjà, euphoniquement, c'est coton - alors tenter en plus d'exprimer une idée avec ça... J'étais carrément bloquée. 

Tandis que là, munie de ce titre qui joue presque le rôle de pitch, en voiture, Simone ! Je me sens comme un cheval qui vient de franchir le premier obstacle de l'hippodrome. Ne restent plus que deux injonctions, que je devrais attacher comme des ailes au Pégase qui me porte : "y'a plus qu'à"... et...  "Faut que"... !!! 

Comments

[rose]

Vous écrivez La haie, je songe Brigitte, vous écrivez Simone, en voiture


bref que des filles ; j'embarque. On va où ?


 


biz à vous Lavande

[Lavande]

Je viens de revoir (déjà vue à Avignon) une pièce de Falk Richter, d'après son journal intime, mise en scène et jouée par Stanislas Nordey. Le fil directeur est la recherche d'un titre et en
fonction des titres envisagés la façon dont le contenu de la pièce évoluerait (y compris avec des titres dont l'inconvénient serait de faire fuir les spectateurs!).


"Un titre, c'est comme une commande" annonce-t-il.


Et au fait, le titre de la pièce présentée c'est finalement "My secrete garden": excellente pièce qui s'améliore encore au fil du temps (vue il y a 2 ans), avec un solo de Stanislas Nordey
époustouflant pendant toute la première partie.