Dire que j'ai été accrochée à l'Hôpital et ses fantômes, que j'ai vibré à Breaking the Weaves, et que j'ai retrouvé, dans les scènes d'usine de nuit de Dancer in the Dark, très précisément des sensations vécues, que je trouvais si bien exprimées... Si on m'avait dit que Lars Von Trier me donnerait aussi la gerbe, je ne l'aurais pas cru, malgré le balancement de sa caméra, sensé reproduire les mouvements de l'oeil humain, et qui donne à ses films, parfois, comme un tangage légèrement nauséeux (déjà...)
Et pourtant, le voici qui tient des propos qui le flétrissent, "grave", comme dirait Clopinou. Et cette satanée humanité fait que, lorsque l'un de ses membres parle comme ça, la flétrissure rejaillit sur tous. Me voici, nous voici, de nouveau éclaboussée(s).
Bon, alors on va se calmer, là. Parce qu'entre les queutards et les nazillards, je ne sais plus où donner du sac à vomi, moi.