"Quelle belle lumière", a-t-il dit une première fois, en passant devant le couloir de l'alcôve. "As-tu vu cette belle lumière ? ", m'a-t-il redemandé une demie-minute plus tard, planté devant la fenêtre de la cuisine ... avant de sortir, happé par les haies, les prés, les lumières et les feuilles.
Ca a donné ceci :
puis le champ du bas lui-même
avec des détours dans les haies roussies
Pour revenir enfin vers la maison, ses volets bleus,la splendeur du fuschia qui laisse tomber, en les retenant à peine, ses larmes-de-Marie
Mais ce que les photos ne peuvent vous adresser, en guise d'adieu à ce bel octobre que nous avons eu, c'est la fraîcheur de ma promenade matinale, sur l'avenue verte rousse : les lents beuglements des vaches, qui cherchent le long des haies l'herbe la moins mouillée - mais elles ont beau chercher, chaque brin d'herbe porte ses gouttes de rosée, la brume sort d'entre les arbres, et tout là-haut, pendant que je frissonne sous mon gilet en allant ouvrir la trappe des poules, au cordeau, l'invisible règle humaine trace à la craie blanche le chemin de ses avions.