Les réactions a mon billet d'hier m'ont étonnée, d'autant qu'elles portaient en fait sur ces quelques mots "où l'examinateur pose une ou deux questions personnelles à l'impétrant qui vient d'obtenir, sans encore le savoir, la meilleure note de la journée. "
Car cette notation pour moi parfaitement anodine (comme toute l'histoire d'ailleurs, qui n'était pour moi que le prétexte à m'émerveiller du changement d'échelle que le net fait subir à la planète...) provenait du mot "impétrant". C'est l'envie d'user de ce mot "rare" qui m'a fait ajouter le reste de la phrase, pour que l'emploi du mot soit bien juste. En effet, une des erreurs communes est d'employer le mot "impétrant" comme synonyme de "solliciteur", "demandeur", "quémandeur"... Or, sa réelle signification est "qui vient d'obtenir ce qu'il demandait" - il fallait donc, si je voulais employer "impétrant", indiquer le résultat de la demande...
Dire qu'hier, je soulignais la vanité de Clopinou, mais je suis bien sa mère : pour frimer un coup, non sur l'"excellence" de l'anglais du fiston (tu parles Charles il est bon partout !) mais sur la maîtrise de mon vocabulaire, je suis tombée dans le piège à mon tour...
Ah là là, que les mots, passion de ma vie, sont donc difficiles à aimer... (et je me sauve vite vite vite je suis en retard)