10 décembre 2011
6
10
/12
/décembre
/2011
11:36
J'ai le blues : je voudrais croire, comme Virgile, qu'après la mort les bienheureux emportent avec eux leurs bonheurs - Par exemple, ceux qui trouvaient plaisir à voir "leurs chevaux luisants brouter l'herbe des plaines" (c'est super, ça, non ?) continuent à les admirer, même si les hommes et les chevaux en question ne sont plus qu'ombres contemplant d'autres ombres.
Mais je n'y arrive pas. Et puis, franchement, Dagobert et Quenotte de la Brande s'en mettent déjà jusque là, de l'herbe, en mai et juin ils en ont jusqu'aux ventres, alors, une éternité à brouter...
Non, finalement, je ne les emporterai pas.