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24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 16:41

On fait des fiches. Des tas de fiches. Une par texte lu, une par auteur. On pille Wikipédia, sans vergogne. On se permet de remettre en cause la théorie de l'inconscient freudien, en s'appuyant sur Alain (à ma droite) et Sartre (à ma gauche). On a probablement raison, contre sa mère, dans l'interprétation de phrases spinoziennes telles que "d'où vient que, des choses accomplies, ils veulent toujours savoir les causes finales, et rien qu'elles, et quand on les leur a dites, ils sont contents : ils n'ont plus alors raison de douter". On n'arrive pas bien à prononcer "Leibniz", mais on le préfère secrètement, car plus simple à comprendre, que Descartes.

Bref, on s'amuse comme des petits fous. Et en prime, on se passe en boucle les Monthy Python (merci Dexter) :

 

 
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commentaires

A
<br /> <br /> Et puis d'abord, c'est pas orangina la pub, c'est oasis oasis. Nonmého. Ce qui change tout à la philosophie.<br /> <br /> <br /> J'aime bien le travail d'apprentissage par fiches, mais ce n'est qu'un tout début de commencement. Faudrait voir à voir comment il construit une pensée autonome en un texte argumenté, sur ce<br /> qu'on voudra d'ailleurs. l'existence du big bang, l'individu dans la cité, le doute et la certitude, l'éloge de la complexité ou celui de la paresse, de la parole en tant qu'acte, le réel<br /> existe-t-il, le langage est-il la vérité, et toutes ces choses qu'on a pas fini de farfouiller pour quelques millénaires encore, aussi longtemps qu'il y aura du césium à Fukushima.<br /> <br /> <br /> Et là, les fiches peuvent rester au fond des tiroirs, c'est le cerveau qui bout.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Désolée, Clopine, je ne donne pas de cours particuliers, surtout à distance. Non, ce travail n'est pas philosophique. Je ne dis pas qu'il n'est<br /> pas fait sérieusement, ni qu'il ne demande pas "un sacré boulot", comme vous dites! Mais je m'en tiendrai là, je ne veux pas être piégée sur ce<br /> terrain : l'invitation à reprendre ces fiches (tant)exposées ici.....<br /> Sans la moindre animosité, bien à vous...<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> <br /> Clopine,<br /> <br /> <br /> Il ne faut pas confondre la philisophie, art de la réflexion, avec ces béquilles ... Ces fiches sont à la philo ce qu'un guide de conversation est à une langue, tout de la surface , rien de<br /> profond. Du prémâché. Ce qu'on demande à un élève, en le guidant (il y a des gens qui font ça pas mal, les professeurs par exemple), c'est d'aller vers l'autonomie. Reflexion et forme étant<br /> par ailleurs liées, je me demande comment on peut bâtir une dissertation à partir de fiches. Ah si... le copier-coller... Sale époque. <br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> Et je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager la fiche Dolto (la plus drôle...) <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  FICHE 5 : « le ça, le moi et le surmoi », Françoise DOLTO, psychanalyse et pédiatrie, 1939<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> I – le sujet du texte est une description de l’appareil psychique chez l’être humain, tel qu’il a été conceptualisé par Freud.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> II – Il n’y a pas de réelle « problématique » dans ce texte, puisqu’il s’agit d’une description de thèses adoptées par Françoise Dolto, qui était une disciple de Freud. Elle met<br /> cependant le lecteur en garde contre une lecture trop appliquée, trop mécanique des trois instances qui, selon freud, régissent notre vie psychique : le moi, le surmoi et le ça.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> III – Après avoir donné une définition de chacune de ces trois entités, Dolto revient sur le concept du Sur-Moi, pour en expliquer le fonctionnement à l’aide d’une comparaison. Cette comparaison<br /> (l’expérience de poissons dans un bocal découpé en deux compartiments) prend donc la forme d’une expérience scientifique. Dolto était un médecin pédiatre, et croyait dont que la psychanalyse<br /> était une science thérapeutique, capable de soigner des pathologies. Ce texte s’incrit donc dans une démarche scientifique.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> IV -  L’appareil psychique est décrit comme découpé en trois entités : le Moi, qui correspond grosso modo à la conscience, à la pensée<br /> consciente, et qui, après la petite enfance, joue un rôle de tampon entre le ça et le Sur-Moi.<br /> <br /> <br /> <br /> Le ça, qui est l’inconscient proprement dit, c’est-à-dire l’ensemble des pulsions et le siège de la libido (« la libido étant à la sexualité ce que la faim est à la nutrition »), à<br /> savoir la cause de nos appétits sexuels.<br /> <br /> <br /> <br /> Le Sur-Moi, qui est l’appareil psychique qui nous permet de refouler nos instincts, nos pulsions, notre libido, et qui, après 8 ans, empêche que le « ça » envahisse le<br /> « moi ». C’est le Sur-Moi qui est responsable de notre refoulement, et de notre incapacité à avoir conscience de notre vie psychique inconsciente, le « ça ».<br /> <br /> <br /> <br /> Ces concepts freudiens sont effectivement efficaces pour me permettre de visualiser et d’appréhender ce que peut être notre psychisme. Mais il s’agit juste ici d’un schéma, dont le principal<br /> intérêt est de me faire prendre conscience que mon cerveau fonctionne dans une sorte de mouvement interne qui ressemble un peu à une bagarre générale entre l’inconscient et le conscient, le sens<br /> moral ou « Sur-Moi » faisant barrière entre les deux. De nos jours, la psychanalyse n’est certes pas considérée par tous comme une science, comme peuvent l’être les mathématiques, la<br /> physique ou surtout la neurologie et la génétique, par exemple, qui peuvent venir combattre ce schéma de notre psychisme.<br /> <br /> <br /> <br /> V – Françoise Dolto, est surtout connue pour avoir appliqué la psychanalyse dans le domaine de la pédiatrie. Son slogan le plus célèbre « le bébé est une<br /> personne » a permis de constater que même les nouveaux-nés ont une vie psychique, et<br /> donc sont susceptibles de développer des pathologies psychiques. Avant elle, les bébés ne pouvaient faire l’objet d’autres soins que des soins purement matériels.  Cependant, son attention à la parole des petits enfants a connu une dérive par la suite, et on la rend parfois responsable du rôle d’ »enfant-roi »<br /> tenu dans notre civilisation par les enfants tout-puissants.<br /> <br /> <br /> <br /> Biographie<br /> <br /> <br /> Naissance            6 novembre 1908<br /> <br /> <br /> Décès            25 août 1988 (79 ans)<br /> <br /> <br /> Nationalité            Française<br /> <br /> <br /> Vie universitaire<br /> <br /> <br /> Formation            Médecin<br /> <br /> <br /> Principaux travaux<br /> <br /> <br /> L'image du corps, les castrations symboligènes, ...<br /> <br /> <br /> <br /> (elle est par ailleurs la maman du chanteur Carlos, espèce d’imbécile obèse qui a donné la pub pour orangina et qui écrivait des chansons débiles avec des paroles indigestes et une musique<br /> nullissime. Mais ça, faut pas le dire ) <br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> (suite du précédent) :<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> FICHE 7 : « L’inconscient est le chapitre censuré de mon histoire » , Jacques Lacan, Ecrits 1, 1966<br /> <br /> <br /> I -  le sujet du texte est l’inconscient humain et la manière dont on peut en éprouver l’existence.<br /> <br /> <br /> II – il n’y a pas de « problématique » dans ce texte qui se veut avant tout descriptif, si ce n’est que Lacan utilise une métaphore (le chapitre censuré d’un livre) qui inscrit<br /> l’inconscient dans le registre du langage.<br /> <br /> <br /> III – Lacan recense les différentes « traces » laissées par l’inconscient sur l’être humain, et qui permettent ainsi d’avoir accès à ce qui nous est a priori inaccessible,<br /> puisqu’inconscient. Pour lui, 5 domaines permettent de révéler la présence de notre inconscient, et ses effets sur nous-mêmes : - le symptôme pathologique de la névrose, qu’il faut lire<br /> comme un langage codé et qui sera « détruit sans perte grave » après l’analyse psychanalytique  - les souvenirs d’enfance dont il conviendra de « décrypter la<br /> provenance » - dans le langage proprement dit, dans le vocabulaire qui est propre à chacun de nous (on pense ici aux « jeux de mots » ou aux « lapsus » qui, d’après<br /> Freud, révèlent la présence de l’inconscient et sa prise de contrôle de notre volonté) – dans l’histoire collective qui nous est transmise par les traditions et les contes et légendes (on pense<br /> ici à la p »sychanlyse des contes de fées »,  de Bettheleim, qui décortique les plus célèbres contes pour en dévoiler la signification<br /> inconsciente) – dans les traces laissées par l’inconscient dans les autres niveaux de l’appareil psychique (moi, surmoi)<br /> <br /> <br /> IV – Lacan utilise délibérément une forme très « littéraire » pour traduire sa pensée, en  n’utilisant pas le vocabulaire élaboré par Freud<br /> pour parler des concepts psychanalytiques. Au lieu « d’inconscient », il parle de « chapitre censuré, mensonger, adultéré » ; les souvenirs d’enfance deviennent pour lui<br /> des « documents d’archive », etc. Le recours systématique à un vocabulaire qui relève de l’ordre du langage, des mots, des livres etc.  pour<br /> parler des concepts freudiens et, en filigrane, de la cure psychanalytique, place la psychanalyse non plus simplement du côté d’une science relevant de la médecine ou de la science physique, mais<br /> dans le registre du langage, voire de la littérature et de son analyse. A l’époque de Lacan, on redécouvrait la linguistique élaborée au début du 20è siècle par Ferdinand de Saussure et Roland<br /> Barthes élaborait une « théorie structuraliste » (« le degré zéro de l’écriture ») qui analysait la littérature non plus du point de vue de l’auteur d’un texte, de sa<br /> biographie, mais du point de vue du texte seul, chaque mot étant porteur de sens multiples. Lacan se place dans ce courant en formulant les concepts psychanalytiques de manière métaphorique, en<br /> recourant systématiquement à la métaphore du « texte » pour expliquer les mécanismes de l’inconscient.<br /> <br /> <br /> Certes, cette métaphore m’aide à conceptualiser l’idée d’inconscient, l’image du « chapitre censuré » me permet d’aborder plus facilement le schéma de l’appareil psychique humain. Mais<br /> en plaçant ainsi la psychanalyse dans le champ des recherches sur la structure du langage, Lacan la détourne encore un peu plus de la rigueur scientifique expérimentale. Et l’obscurcit<br /> beaucoup : figure déjà  contestée de son vivant,  aujourd’hui, ses théories sont très difficiles<br /> d’accès et rencontrent désormais l’incrédulité. Sa pratique thérapeutique, d’autre part, (des analyses très longues, très coûteuses, et fondées sur des associations d’idées voire des jeux de mots<br /> et de calembours) a été reconnue comme inefficace !<br /> <br /> <br /> V<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Biographie<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Naissance<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> 13 avril 1901<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Décès<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> 9 septembre 1981 (à 80 ans)<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Nationalité<br /> <br /> <br /> <br /> <br />  France<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />

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