Paul Edel, que les visiteurs de ce blog connaissent bien, m'inquiète. Je ne sais comment l'assurer que son talent l'autorise à être écouté avec une attention extrême.
Je voudrais lui dire aussi que, même si lui en a fait le tour, même si, de par sa provenance provinciale et son intelligence, qui lui a toujours dévoilé la vraie nature du milieu littéraire parisien, ce fameux milieu est néanmoins paré de quelques paillettes, pour ceux qui ne le fréquentent et ne le fréquenteront jamais, comme les magasins de joyaux de la place Vendôme et les collections de Gaultier... Il est un peu normal que Paul Edel, qui lui connaît tout ce monde à fond, soit, pour quelqu'un comme moi, une "référence" à laquelle j'en appelle pour en savoir plus . Et je ne voudrais pas d'ombre entre nous, mais comment faire ?
Nous sommes si différents - lui pétri d'érudition, connaisseur extrême de Stendhal et du romantisme français et allemand, et moi dilettante... Mais justement, si le web n'a qu'une vertu, c'est bien d'être un shaker culturel...
Bon, je ne vois qu'une chose. Lui offrir un coktail... Celui-ci est joyeux, (peut-être trop, mais faut ce qu'il faut...) et s'il pouvait adoucir son amertume...